IL ETAIT UNE FOIS


Autrefois, la terre du Falgoux était dépendante de celle du Vaulmier et appartenait à la maison d'Apchon, mais ses habitants avaient traité de leurs franchises avec cette maison à différentes époques et notamment en 1295 et 1302. Aux termes de ces transactions, dont les actes sont restés, leurs consuls avaient droit de porter robes et chaperons et de chasser librement, avec obligation toutefois de remettre au seigneur la hure(*) du sanglier, la patte de l'ours, le rable et le bois de cerf et du chevreuil et de veiller soigneusement à la conservation des aires d'oiseaux de chasse noble et ce dans toute la forêt et particulièrement au Puy de la Tourte.     
Dans sa transaction du mardi après la fête de St Hilaire en 1282, Guillaume
Comtour, seigneur d'Apchon, abandonne à l'évêque de Clermont tous ses droits sur le Valrut et se réserve seulement ce qui est entre la rivière de Cheylade et de St Hippolyte. L'évêque, de son côté, fait abandon au seigneur d'Apchon des droits qu'il a sur le Falgos (Falgoux). Guilaume Comtour reconnaît tenir en fief de l'évêque, le château d'Apchon et ses appartenances, Le Valmayrs (Le Vaulmier) et ses appartenances ainsi que le Falgoux et ses appartenances.
(*) La hure : préparation cuite constituée de foie en gelée avec une farce,
enveloppée dans une couenne.

LIEU SAINT

La tradition rapporte que le sanctuaire primitif du Falgoux s'élevait au lieu de
Nerestang dans la paroisse, et que Hugues de Nerestang, qui en était prieur en 1131, signa la donation que l'évêque de Clermont fit du prieuré de ce lieu aux
Moines bénédictins de Mauriac. L'église fut transférée au bourg vers le XIIème siècle, d'abort restreinte au chœur et à l'abside(3), elle subit deux prolongements successifs qui constituèrent la nef avec chapelles latérales et enfin un clocher à
peigne fût construit en 1831 et remplacé 30 ans plus tard.
Jusque vers le milieu du XIXème siècle le bourg était appelé par les habitants « l'église ».
Ce lieu saint fût détruit au début du XXème siècle, la nouvelle église construite de 1903 à 1905, d'allure néogothique, ayant la forme d'une croix latine, fut l'objet de polémiques du fait de son orientation qui ne tient pas compte des prescriptions
canoniques. Son financement fût possible grâce à : 61000 Frs donnés par la commune, 8000 Frs donnés par l'état et 22000 Frs par les habitants dans le cadre d'une souscription.
Le site de l'ancienne église est aujourd'hui occupé par la mairie et la poste.

VILLAGES ET HAMEAUX DE LA COMMUNE A CETTE EPOQUE
 
BESSE : Non loin on aperçoit les ruines de l'ancien hameau ainsi que la grotte de l'homme noir qui surplombe une magnifique cascade.
BESSE VIELLE
LA CAYRE
LA CHAZE
: Doit son nom à un groupe de cases ou huttes bâties sur son emplacement. Non loin existe une pierre branlante et dans le lit même de la rivière une source d'eau minérale possédant des propriétés.
LE CHIER SOUBRO : Devenu le Cher-Soubro, construit sur une dépression de terrain et avec les pierres d'un éboulement de rocher, d'où l'étymologie de son nom : Cher Soubro (Amas de pierres mises en amont)         
LE CHIER-SOUTRO
: Devenu le Cher-Soutro. Village appartenant en 1458 à Géraud du Fayet. Son fils en fit cession à la Maison d'Apchon.
LE COI : Devenu le Coin, autrefois un petit village.
LA COMBE : Ce hameau appartenait en 1656 à une famille COMBART.
LE CROUPON
ESCONSSEYRE
FONTALIVE
: Devenu Fontolive.
LA FRANCONECHE : village traversé par le petit ruisseau que forme la cascade du Sailhens.
LA JARRIGE
LA MARENTIE
: Devenue La Marethie.
LE MEYNIAL : Domaine faisant partie de l'ancien fief de Sailhens de même que le Peyrolet et la Chatouneyre.
MESSIE : Devenue La Michie.
MINIOU
NEYRESTANG
: (Nigrum Stanum) Un lac ou se reflétait la couleur noire des rochers qui le surplombaient fût nommé par les anciens le noir étang, d'où le nom de nerestang. Hameau situé sur le ruisseau de Londeyre à l'ouest du bourg et ayant appartenu à une ancienne famille qui habitait le Falgoux dès le 12ème siècle et dont le nom réaparé jusqu'au 16ème siècle. Le 16 août 1665, Guillaume de Fontanges, signeur de Velzic, vendit à Pierre Combart de La Combe le, lieu et domaine de Nerestang.   
LA PEYROLIE : Devenue La Peubrelie.